Nous avons peu d'éléments pour retracer l'histoire de notre paroisse. Les pierres attestent plus sûrement la présence et la vitalité religieuse que les archives paroissiales qui sont postérieures au concordat napoléonien de 1801.
Saint Etienne, le Patron de notre paroisse fut Pape de 254 à 257, il est mort en martyr, décapité à son autel alors qu’il célébrait la messe.
L’église fut construite en 1758 et restaurée en 1874 comme l'indique la plaque dans le clocher : “ Eglise construite en 1758, restaurée en 1874. Léon ADDE, maire. Léon SIMONY, curé ”.
De cette époque date le clocher (reconstruit après la dernière guerre). Auparavant le chœur était surmonté d'une tour de guet, accessible par ce qui est actuellement l'arrière de l'édifice. D'après un plan cadastral de 1807, il n'y avait à l’époque ni sacristie, ni la partie du clocher actuel. De style "grange", caractérisé par l'absence de voûte et de piliers, notre église possède des vitraux modernes et des orgues de qualité.
Suivant la symbolique du monde ancien, l'église était le centre du village. Elle était flanquée du cimetière dont elle constituait le quatrième mur (l’ancien cimetière, disparu aujourd’hui, se situait dans le jardin du monument aux morts actuel, au sud).
Réunissant les vivants et des morts, elle faisait le lien entre la terre et le ciel dont le clocher montrait la direction. Les cloches marquaient le temps, les heures et les fêtes, les noces, les naissances et les morts.
L'église actuelle a probablement remplacé un édifice plus ancien car plusieurs documents indiquent une vie paroissiale à Hauconcourt avant 1758 et même la présence d'une chapelle à l'annexe d'Amelange sous le patronage de Saint Faustin (devenu Saint Frusquin), invoqué par les femmes stériles et où l'on célébrait les rogations. Les documents anciens parlent de la cure de Hauconcourt qui appartenait aux jésuites du collège de Pont-À-Mousson jusqu'en 1488, lesquels percevaient les dîmes de Hauconcourt et Amelange, celle de Mancourt revenant au curé.
Lors de la réception mémorable du dauphin le 10 septembre 1745, on signale le don d'une lampe dédiée à la Sainte Vierge à l'église de Hauconcourt. Nous en déduisons l'existence d'un lieu de culte antérieur à 1758.
En 1949 la toiture du clocher, abimée pendant la guerre, fut refaite et sa flèche abaissée de 4 m à 5 m.
Les vitraux sont aussi de 1949 sauf ceux du choeur qui datent de 1950 (sur celui de droite on peut lire "souvenir de mission 1950").
Vers 1978, on remplaça le système d'horloge mécanique de l'église par un système électronique. Mme Annie JACOBY a été la dernière personne à remonter quotidiennement le système mécanique de l'horloge à l'aide des 3 manivelles (70 tours par manivelle).
En 1990, fut construit le funérarium.
En 1993, la municipalité avec son Maire Paul BOUQUE fait procéder à la construction d'une cage d'ascenseur à gauche du clocher pour faciliter l’accès aux handicapés.
En 1993, en décrépissant la façade, on découvrit dans des niches du mur extérieur côté sud de la sacristie 3 statues datant du XVIIème siècle. D'après les services de l'Evêché il s'agit "des femmes aux aromates": Marie, mère de Jean, Marie Magdalena et Salomé, lesquelles vinrent "toiletter" le corps de Jésus.
Le 18 janvier 1994, les trois statues ont été classées aux Monuments Historiques. En 2001, elles sont scellées sous la croix du Christ sur le mur de droite de l'église.
En 1998, Monsieur NICK et les membres du club d'aéromodélisme ont pris l'initiative de faire démonter l'ancien système mécanique de l'horloge, resté dans le clocher, et de le restaurer. Ce système est exposé à l'église.
Le 25 septembre 2000 fut posé un nouveau coq au sommet du clocher.
En 2001, un paratonnerre a été installé au-dessus du clocher.
En 2007, réaménagement de la rue de l'église et mise en service d’un nouvel éclairage du clocher.
En 1993 en décrépissant la façade, on découvrit dans des niches du mur extérieur côté sud de la sacristie 3 statues datant du XVIIème siècle.
Elles provenaient certainement d'un monument funéraire de l'ancien cimetière situé sur l'emplacement de l'actuel monument aux morts,
D'après les services de l'Evêché il s'agit "des femmes aux aromates": Marie, mère de Jean, Marie Magdalena et Salomé, lesquelles vinrent "toiletter" le corps de Jésus. Ces femmes "aux aromates" représentent les femmes qui, selon les évangiles, allaient embaumer le tombeau du Christ au matin de Pâques.
Ces statues, classées aux Monuments Historiques en 1994 ont été scellées en 2001 sous la croix qui occupe le mur du côté droit de l'église.
Statues
En 1993 en décrépissant la façade, on découvrit dans des niches du mur extérieur côté sud de la sacristie 3 statues datant du XVIIème siècle.
Elles provenaient certainement d'un monument funéraire de l'ancien cimetière situé sur l'emplacement de l'actuel monument aux morts.
D'après les services de l'Evêché il s'agit "des femmes aux aromates": Marie, mère de Jean, Marie Magdalena et Salomé, lesquelles vinrent "toiletter" le corps de Jésus. jouxtant l'église. Ces femmes "aux aromates" représentent les femmes qui, selon les évangiles, allaient embaumer le tombeau du Christ au matin de Pâques.
Ces statues, classées aux Monuments Historiques en 1994 ont été scellées en 2001 sous la croix qui occupe le mur du côté droit de l'église.
Vitraux
Les vitraux datent de 1949 sauf ceux du chœur qui sont de 1950 (sur celui de droite on peut lire "souvenir de mission 1950")
L'orgue
L’orgue, construit par la maison Haerpfer de Boulay, serait de 1875. Il a une sonorité particulière pour l’époque. Ce bel instrument a été offert par l’abbé Bregang, professeur au Collège de Sierck.
Le coq
Perché sur le clocher depuis 1948, le vieux coq a terminé sa mission de girouette le 25 septembre 2000, la tempête de décembre 1999 lui ayant donné le dernier coup de grâce.
Son remplaçant, un jeune coq en étain de 2,4kg, démarre au quart de tour sur une bille de verre